D’après l’article 372-2 du code civil, il est nécessaire d’obtenir l’autorisation des deux parents pour la consultation, notamment si la garde de l’enfant est partagée.
Comme elle ne relève pas du secret médical, aucune loi ni réglementation ne régit la confidentialité en matière d’hypnose sur mineur. Il est en revanche nécessaire que le thérapeute rassure les parents et l’enfant sur sa démarche, sur sa volonté de respecter les secrets de l’enfant. Néanmoins, les lois sur la protection de l’enfant sont règlementaires, notamment en cas d’information préoccupante et de signalement.
Déterminer l’objectif thérapeutique et l’opinion du parent est nécessaire. Néanmoins, il est toujours préférable de se concentrer davantage sur l’enfant lui-même. Considérer l’objectif du point de vue des parents peut fausser la démarche thérapeutique car seul l’enfant sera apte à parler de ses vrais problèmes et son vécu. Son avis est donc plus important.
Il est nécessaire de discerner les éléments importants dans le discours du parent et de confirmer ses propos en questionnant l’enfant. N’hésitez pas à faire parler l’enfant à travers des dessins, notamment si le(s) parent(s) assiste(nt) à la séance.